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Yokai Yumi

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Yokai Yumi  Empty Yokai Yumi

Message par Yokai Yumi Mer 25 Sep - 22:36

PRÉSENTATION DE YOKAI YUMI


Nom : Yokai
Prénom : Yumi
Clan : Yuki
Âge : 27 ans
Date de naissance : 1313
Village : Aucun
Rang : Nukenin

Caractère / Physique :

Pour parler de Yumi, il faut d'abord voir à quoi elle ressemble. En effet, son aspect est un peu différent de sa personnalité. Celle-ci est assez spéciale, mais nous en parlerons plus tard. Tout d'abord, elle est d'une taille avoisinant les un mètre soixante avec une stature confiante. Dos droit pour la majorité du temps, elle peut très bien se courber en avant, un doigt se frottant la bouche lorsqu'elle réfléchit. La farouche est assez élégante dans son genre et a tendance à faire tourner la tête de la gente masculine comme féminine, chose qui ne lui déplaît pas, et en joue par moment. Son air angélique, son visage, ses mimiques... Tout laisse à penser que cette jeune douce n'est qu'une frêle femme. Son sourire fait des ravages qui plus est, ce qui incite les gens à lui faire confiance. Les courbes de son corps sont joliment dessinées et une petite poitrine suffisante se démarque sur son buste.

Passons à son faciès. Ce qui frappe d'abord, ce sont ses cheveux : de taille assez longue, mais pas que... Ils sont aussi bien raides et bouclés qu’indisciplinés, descendant en bas du dos. Sa chevelure blonde lui retombe fréquemment sur le visage. Virevoltant aux vent, cette derniere donne l'aspect de fils d'or épousant la moindre courbe de l'air. Ensuite, viennent ses yeux d'une rareté absolue. En effet, ses pupilles d'un bleu marine ne font que dissimuler une personnalité très spécifique. Très peu tentent de savoir comment cette jeune a pu avoir cette couleur plutôt rare, elle-même n'en sachant rien. Dans ce pays, la jeune n'avait jamais vu une personne ayant cette teinte. Un petit nez fin et une bouche fine lui rendent les traits du visage léger, et même plus jeune que son véritable âge. Le visage de cette demoiselle lui offrait un air presque angélique tout comme la couleur de sa tignasse. En effet malgré tout ça, Yumi n'est pas une sainte. Lorsqu'elle transgresse son propre contrôle, son visage se transforme et elle devient une autre personne. Son sourire est sadique, ses yeux deviennent machiavéliques et moqueurs.

Quant à ses habits, elle aime se vêtir principalement de robes pour l'été de couleurs différentes. L'hiver, le pantalon et la veste sont de mise. Elle aime le blanc pour la pureté de la glace et pour un souci de camouflage lorsque le paysage est enneigé. Elle a avec elle toujours un foulard qui appartenait à son amie décédée, comme si c'était un souvenir de cette fille ou une motivation pour continuer sa quête de vengeance.

Yumi n'est pas très adroite avec les mots, par moment elle a du mal à s'exprimer correctement surtout quand il s'agit de sentiments. La femme essaie de mettre les formes dans ces phrases pour ne pas trop froisser ses interlocuteurs. Néanmoins, la blondinette peut être très directe lorsqu'il le faut. Elle n'a pas peur de dire ce qu'elle pense et peut-être très brute dans ses propos, même être méchante. À cause de cela, elle n'a pas beaucoup d'amis. Pour ne pas dire aucun. En fait, les gens sont plus des outils que des connaissances ou des relations amicales. À partir du moment où cette dernière peut compter sur eux le moment venu, elle n'en a guère besoin de plus. Son objectif est sa seule priorité.

Dans son caractère, la blonde peut être parfois arrogante lorsqu'elle est certaine de sa supériorité. Cela vient du fait qu'elle possède un jutsu rare et puissant. Elle est généralement calme et posée. Les combats ne sont pas son moteur, la jeune femme préfère jouer les coups en douce pour frapper plutôt que d'aller au front. « L'ombre d'une attaque est toujours plus dévastatrice » d'après elle. Yumi-san réfléchit aux différentes possibilités d'action et pendant les combats sa réflexion lui est très utile. D'ailleurs dans ces moments, elle peut se montrer incroyablement féroce et agressive.

Histoire :

Tout commençait lors d'une journée qui ne pouvait être que marquée par une fête. En effet, les Yuki avaient un nouveau membre qui se prénommait Yokitsuki. Une douce enfant, une petite fille frêle avec des yeux aussi bleus que les mers du nord. La jeune fille avait vu le jour dans l'un des rares clans qui possédaient un genkai gekkai dans ce monde, celui de manipuler la glace, autrement appelé : Hyoton. Un clan qui était réputé pour leurs prouesses aux corps-à-corps, leur dextérité et surtout les quelques membres pouvant utiliser une seule main pour lancer des jutsu. Un clan craint, mais aussi la cible de personnes ambitieuses de ce pouvoir.

La fillette venait d'avoir un an et dans la nuit noire d'une nuit d'octobre et d'une tempête orageuse, les choses allaient tourner au drame. En effet, un homme encapuchonné et d'une discrétion égale à celle d'une ombre, c'était infiltré au travers des maisons du clan. Les intentions de cet individu étaient simples. Il avait été mis au courant par un procédé inconnu de la venue de Yokitsuki. Ce personnage de l'ombre n'avait qu'une seule chose à faire. Étant donné qu'aucune personne n'arrivait à mettre à mal un des membres du clan, il fallait aller directement recueillir le hyoton à la source, recueillir un bébé.

L'inconnu s'était engouffré dans la maison, la fillette devant ses yeux. Innocente petite chose allait connaître un futur qui ne lui était pas destiné. L'ombre la saisit tandis que la frêle fille se mit à crier et pleurer de tout son soûl. Il sortit une fiole pour en vider le contenu dans la bouche du nourrisson qui s’endormit presque aussitôt. Un boucan se faisait entendre dans les escaliers, comme si une armée se ruait vers la pièce. Ni une ni deux, l'ombre tenant la fillette s’évanouit par la fenêtre, disparaissant dans la pluie qui tombait dru.

***Les années s'écoulent tel un fleuve imperturbable.***

- Où suis-je ? Quel est cet endroit ? Oh ! Pourquoi je suis attachée ? Quelqu'un est là ?

Prise de panique, je venais de me réveiller dans une salle fraîche, éclairée et attachée sur une sorte de table opératoire. En plus, je n'avais absolument rien sur moi, pas un seul vêtement pour me couvrir. Qu'est-ce que je faisais ici ? De nombreuses questions se bousculaient dans ma tête et surtout une, revenant sans cesse. Qui suis-je ? Je ne connaissais ni mon nom ni mon prénom, pas même mon âge. Et je ne parle pas de ma vie avant ce moment. Il fallait que je réfléchisse de manière simple, une chose à la fois. Malheureusement, je n'en avais pas le temps, deux hommes arrivèrent par une porte derrière moi. Je ne l'avais pas remarqué, mais en plus de cette porte, un miroir sans tain était disposé sur un des murs. Que se passait-il ici ? Qui étaient donc ces hommes ? Un troisième homme arrivait derrière les deux autres avec une table ayant dessus des instruments chirurgicaux. Sans même que je réfléchisse, il était évident que c'était pour moi, mais la raison m'échappait complètement tout comme celle de ma présence ici. Les hommes étaient habillés d'une grande veste blanche, d'un masque tout aussi blanc et de gants bleus opaques.

-Bon... Recommençons l'extraction, une énième fois...

L'extraction... J'avais reçu quelque chose apparemment, peut-être même une chose néfaste pour moi et ces ''médecins'' allaient me le retirer. Les instruments approchaient, et plus ils étaient proches de la table où j'étais attachée, plus la panique montait. Non... Ils me voulaient du mal, c'était forcément cela. Pourquoi m'auraient-ils attaché sinon, et cette vitre afin de voir sans être vu… Je devais partir. C'était comme si mon corps me faisait comprendre qu'il fallait que je fuie ce lieu, qu'il voulait agir même sans mon accord. Une seringue avec une longue aiguille avec un liquide dedans s'approchait de mon corps.
À ma vision, tout cela se passait au ralenti, et c'est là qu'arriva quelque chose d'improbable. J'avais le cœur qui battait à s'en décrocher de ma poitrine, la respiration haletante et j'essayais par tous les moyens de me détacher. Arrivé de nulle part, le gel envahit rapidement la salle, le sol et les murs étaient désormais recouverts de givre glissant. Les soi-disant médecins tombèrent à la renverse, déstabilisés par ce changement. Forçant une fois de plus pour me libérer, cette fois-ci les liens qui me retenaient cédèrent grâce au givre. L'aiguille ainsi que d'autres objets étaient à ma portée.

Ils voulaient me faire mal, me faire souffrir, j'allais leur rendre ce geste si attentionné qu'ils me réservaient. D'un coup, je me saisis de l'aiguille et sautai sur le plus proche, lui enfonçant la tige de métal dans l'œil. Le second essayait de fuir en rampant, un objet circulaire dont je n'avais absolument aucune idée de l'utilité se retrouva dans ma main, comme si je ne contrôlais plus mes gestes. Je m'approchais lentement afin de ne pas glisser moi-même. L'instrument opératoire fendit l'air pour atterrir sur le crâne de l'individu, puis une seconde fois et quelques coups encore. Son cerveau voyait le jour pour la première et la dernière fois. D'une marche plus rapide, j'arrivais à la hauteur d'un des compères facilement et me saisit de sa cheville afin de l'envoyer au fond de la pièce. La table sur laquelle j'étais précédemment se trouvait être proche et je la fis rouler peu à peu vers lui. La peur lui prenait les tripes, tellement qu'il ne bougeait plus, cela faisait bien mon affaire. Je le pris par le cou pour lui placer la table dans la bouche. Une chose était sûre, il allait avoir mal... très mal. D'un coup sec, je mis un coup dedans afin de lui démanteler la mâchoire. Avec le peu de son que cette ordure pouvait encore faire, je savais que la douleur était terrible. Il restait le cas du premier. L'aiguille était encore plantée dans son œil, il ne savait plus quoi faire. Me saisissant de la seringue, je lui retirais en lui ôtant l’œil avec. Je retirais l'orbe blanc et lui replantais la tige de métal dans le second, le rendant aveugle. Son cri résonnait avant de s'éteindre dans un silence de mort.

Le sang avait giclé de partout, ruisselant sur le givre et ayant tâché tout ce qui pouvait l'être. Une veste me suffirait pour me couvrir pour le moment, même ensanglantée. Il ne me restait qu'à sortir de cette salle des mutilations. La porte donnant accès à l'extérieur était toujours de glace, tout comme la vitre. La table qu'avait apportée ces macchabées ferait l'affaire pour la réduire en miette.
Prochain objectif : trouver la sortie vers l'extérieur.

Une alarme se mit à retentir dans tout le couloir qui me faisait face et une voix retentit comme sortie d'un filtre sonore.

EFFRACTION DE LA SALLE 4B, ALERTE MAXIMALE ! CODE 256 !

Un homme armé d'une pique arrivait droit sur moi.

*Toi aussi tu veux mourir *

Il s'élança pour me la planter avec toute la force et la vitesse dont il pouvait faire preuve. Je l'esquivais tout en attrapant le bout de bois. Avec l'inertie, la tige de bois s'éclata en me laissant la pointe de fer dans les mains. Rapidement, ce morceau métallique pointu et tranchant se retrouva planté dans le cou du garde afin de le tuer, comme ces collègues de la salle opératoire. Décidément, pour une alerte maximale, très peu de monde venait m’arrêter. J'entrepris de trouver une sortie, mais il fallait bien avouer que la succession de couloirs consécutifs à droite et à gauche faisait ressembler l'endroit à un labyrinthe. Les lumières venaient de s'éteindre plongeant tout dans une noirceur ténébreuse, on aurait pu limite dire que les ténèbres eux-mêmes venaient de s'inviter dans ce lieu macabre. Une nouvelle voix surgit de nulle part, plus robotique cette fois-ci.

- Extinction d'urgence de l'alimentation générale, mise en service de l'électeur de secours.

L'électeur ? Cela devait être un engin pour avoir de la lumière peut-être. A vrai dire, je ne comprenais rien de ce charabia et je ne m'en préoccupais pas. Ma destination s'était éclairée au sol grâce à de petites lampes sous forme de flèche de couleur rouge. Leur solution pour m'éviter de sortir n'était pas vraiment au point. Tournant à chaque couloir ou les flèches se rendait, je prenais de nombreux couloirs sans avoir aucun encombre à mon déplacement. Il devait se tramer quelque chose. Une chose m'interpella quand même, je venais de parcourir un nombre incalculable de couloir, traverser des salles, mais je n'avais vu aucune fenêtre donnant sur l’extérieur. C'était assez étrange d'ailleurs. Les lumières qui me guidaient s’arrêtaient devant une porte, peut-être même la dernière avant de pouvoir m'échapper de cet endroit de fou. C'est en l'ouvrant que la stupeur me saisit rapidement. Une colonne de canon se trouvait face à moi et tous dans ma direction. Les hommes derrière tenaient une mèche probablement pour les faire cracher. L'un d’eux cria afin d'annoncer mon arrivée.

- Sujet 66613 repéré en salle B2 !


Refermant rapidement ce que je venais d'ouvrir, le coin du mur d’où je venais était le seul endroit où je pouvais éviter les tirs qui allaient arriver d'ici quelques secondes. Je m'éclipsai de derrière et à une seconde près, une énorme détonation résonna dans tout le complexe. Des boulets d'un noir de jet s'écrasèrent contre le mur leur faisant face, laissant ruisseler de l'eau. J'entendais les hommes s'activer pour recharger. Mon corps agit une fois de plus sans ma volonté et créa des genres d'aiguilles très fines à partir de l'eau sortant du mur. Je comprenais où cela allait amener, je les lançais vers les hommes et elles se plantèrent dans les cous, têtes, jambes, partout où c'était possible. Les cris de douleur remontaient à mes oreilles tellement que je m'en délectais. Néanmoins, pourquoi l'un d'eux m'avait appelé « sujet » ? Ce n'était pas le moment de réfléchir à cela, je devais sortir.

L'eau m'appelait. Mon corps agissait, je ressentais exactement la même chose que dans la salle où je m'étais réveillée. Ma main s'avança vers le liquide ruisselant et en formant une épée de glace aussi tranchante qu'une vraie. Marchant vers ces hommes qui voulaient me réduire littéralement en morceaux, leur sort était désormais scellé. Une tête se détacha d'un corps, puis un autre se trouva sans mains ni pieds se vidant de son sang, le suivant se prit la lame de glace de nombreuses fois dans le corps afin de le trouer de toute part, chacun avait un traitement spécial, mais tous allaient mourir ici. L'un d'eux avait même eu une faveur, une éviscération des intestins et de tout ce qui se trouve dans le ventre. Cette salle était maintenant recouverte de liquide rouge ainsi que mon corps entier ou presque. Un passage se trouvait derrière eux avec un escalier montant, et arrivée en haut, une petite plaque sur une porte attira mon regard.

ARCHIVES

Là se trouvait peut-être les informations sur ma propre personne. La salle était bondée d'étagères et je ne savais pas par où commencer.
Des minutes ou des heures après, je trouvais enfin ce dossier tant convoité.

Sujet 66613
Sexe : Femme
Age : 27 ans
Information de recrutement : Kidnapping.
Sujet d'expérience : Tentative d'extraction de gène unique.
Jutsu : Hyoton
Sujet sous traitement spécifique. Amnésie totale. Destruction des souvenirs suite aux différentes opérations d'extraction.Tentative de récupération du gène ADN.


J'étais donc un sujet, volé à ma famille. Amnésique par destruction des souvenirs, donc de ma mémoire. Ces gens n'étaient vraiment que des monstres qui voulait en plus me volé mon don. Je sortais de cette salle et me dépêchais de suivre les différents couloirs vers la sortie. Une sorte d'ascenseur permettait donc de fuir ce complexe.
Dans un bruit assourdissant, la plate-forme métallique s'élevait vers un toit qui s'ouvrait peu à peu, laissant de l'air s'engouffrer et des rayons de soleil me frapper pour la première fois depuis mon réveil. La lumière m'aveuglait. Une fois que mes yeux avaient pris les conditions de luminosité, je m'apercevais que je me trouvais au beau milieu d'une forêt dense. Personne ne viendrait ici, c'était une bonne cachette. L'endroit était beau, une brise d'air caressait ma peau et le bruissement des feuilles se faisait entendre. Sans ce complexe caché sous terre, ce lieu serait un véritable havre de paix. Un petit chemin d'herbe quasiment imperceptible au travers des arbres se dessinait et partait en l'empruntant.

Cela faisait maintenant quelques jours que je vagabondais dans cette forêt, elle était d'une immensité à n’en plus en finir. Pour me nourrir, des baies étaient le seul moyen que je trouvais et rarement. La faim me tenaillait le ventre, la soif m’asséchait la gorge. Un bruit significatif attira mon attention, un court d'eau était proche, il me fallait le trouver impérativement pour boire et me laver de tout ce sang séché que j'avais encore sur moi. Quelques minutes s'en suivirent quand une petite rivière se montrait au détour d'un arbre. Sans réfléchir, je courrais vers elle et m'enfonçais dedans. Que c'était bon... La couleur de l'eau prit une teinte rougeâtre, mais la veste blanche était quand même tâchée. Une idée me traversa l'esprit. Les villages s'établissaient souvent près des courants d'eau pour pouvoir cultiver, je ne savais d'où je savais ça, mais j'en étais certaine, j'allais donc suivre le courant et peut-être en trouver un. La marche m 'épuisait, je sentais que mon corps arrivait à bout de force jusqu'au moment où mon regard se troubla et je me retrouvai plongée dans un profond sommeil.

***

Une salle grise, un lit assez confortable me supportait et des fenêtres donnant sur l'extérieur permettait au soleil de s'engouffrer dans cette salle. Où étais-je encore ? La dernière chose dont je me souvenais était de me trouver près du ruisseau. Quelqu'un entra dans la pièce, une femme assez jeune peut-être même de mon âge.


- Ah ! Vous êtes réveillée.

Dans un sourire rassurant.

Une grande brune, les longs cheveux lui descendant jusqu'en bas du dos, des yeux azurs et perçants. Cette fille était d'une beauté sans égale. Je me permis de lui demander qui elle était et c'est ainsi que mon interlocutrice se présenta sous le nom de Miko. Elle m’expliquait que nous nous trouvions toutes les deux dans un ancien temple souterrain qui ne pouvait pas être repéré par l'extérieur. Encore sous terre... Je commençais à être abonnée à ce genre de lieu. Après les présentations de la brune, je me suis aperçu que je ne connaissais aucunement mon dénominatif. À chaque fois que je cherchais, un mal de tête se saisissait de mon cerveau comme pour m’en empêcher. Miko décidait de ne pas me forcer et me proposa de me nommer YOKAI Yumi. Ce nom n'était pas un hasard, car c'était ainsi que la sœur de Miko se prénommait. Je trouvais étrange ce nom de famille, peu commun, car il faisait référence au démon. Mais sans autre solution, j’acceptais en attendant de recouvrir la mémoire. 

Nous nous entendions à merveille, presque comme si nous nous connaissions depuis des années. Jouant ensemble aux cartes, sortant chercher de la nourriture et toutes autres tâches nécessaires à notre survie. Nous nous rapprochions au fil du temps, l'une de l'autre, jusqu'à ce que je me rende compte que j’éprouvais des sentiments à l'égard de ma comparse. Plus le temps s'écoulait et plus nous nous rapprochions dangereusement jusqu'au jour où... Un soir, Miko vint me rejoindre dans mon lit, j’étais encore réveillée. C'est à ce moment que nous nous étreignions. 

***

Le lendemain, nous nous réveillâmes l’une contre l’autre, nues, main dans la main. Ce sentiment nouveau m’égayait. Mais que s'était-il passé ? La question me traversa l'esprit aussi vite qu'elle disparut. Je l'aimais, c'était tout ce qui importait. Les jours se succédaient et nous devenions de plus en plus proches. Miko me demanda de lui raconter mon passé, elle-même me racontant le sien. La brune confia qu'elle avait quitté tout ce qu'elle connaissait pour vivre ici. Vivre loin de la guerre. Les atrocités, le viol, le meurtre de ses parents, et surtout de sa sœur, l'avait profondément affecté. Toujours est-il que depuis ce jour, Miko était partie pour se renforcer et apprendre à utiliser son don. Le shoton, l'art du contrôle du cristal. Un don aussi rare que le hyoton, et la raison pour laquelle son clan et famille fût décimés. 

Nous pouvions nous reconnaître l’une dans l’autre. Chacune ayant un passé douloureux. Au fil du temps, je me rendais compte que Miko détestait l'humanité et encore plus les shinobi. Ces êtres qui avaient choisi de servir pour la guerre et la puissance. La haine de cette dernière venait se greffer à la haine déjà présente en moi. Si bien que nous en venions à vouloir détruire les shinobi afin de pouvoir vivre normalement, vivre de manière paisible. Sans quête de puissance, sans notion de guerre. Vivre en temps de paix. 

Alors que nous étions allées ensemble chercher des vivres dans un village voisin, une division de shinobi était déjà sur place. Riant, parlant fort, se vantant du nombre de morts qu'ils avaient pu faire. La haine était grande, mais je devais me contrôler. C'était sans compter un lourdaud. Un des hommes, bien plus âgé, s'était interposé devant moi et commençait à mei faire des avances jusqu'à me prendre les cheveux lorsque je décidais de tourner les talons. C'était inacceptable. 
Je n’en pouvais plus. Ma haine éclata et d'un geste je plantai l'homme de part en part grâce à un pieu de glace. Un silence effroyable entourait la scène, quand tout à coup, les autres hommes se ruèrent sur moi. Esquivant grâce à mes réflexes, contrant les coups avec des blocs de glace ou des lames. J’arrivais à les tenir en respect, mais je savais que cela n'allait pas durer longtemps. Le nombre d'ennemis était bien trop important. Un, puis deux, puis trois à terre, inertes. Je bloquai un jutsu doton, un bloc de pierre envoyé droit sur moi, avec un de mes blocs de glace. C'est à ce moment qu'une gerbe de sang vint à éclabousser tous mes vêtements. En me retournant, je vis Miko, une lame traversant son cou. Le sang coulait à flots. Lorsque l'homme retira son arme, la brune s'étala de tout son long, sans vie. Je n'y croyais pas, ou plutôt ne pouvais pas le croire. Elle s'était sacrifiée pour moi. La seule personne qui avait eu une importance pour moi, celle qui m’avait fait découvrir ce sentiment n'était plus de ce monde. Je m'effondrai à genoux au sol, tandis que les shinobi l'entourant riaient de la faiblesse de Miko. L'un d'eux assura que j’allais la rejoindre très vite. Une affirmation qui me convenait. Il approchait lentement, comme pour faire durer le plaisir. Néanmoins, la voix de Miko revint à mes oreilles ou plutôt dans ma tête, m’ordonnant de me lever et de vivre pour elle, de la venger. Je me levai malgré moi, comme morte, tel un zombie. La rage, la haine montaient, prenaient toute ma personne, jusqu'à la moindre parcelle, la moindre fibre. Les larmes coulaient de tristesse, mais aussi de fureur.

J’éclatai, lâchai toute ma fureur destructrice, ne contrôlant plus rien et criant de tout mon cœur. Une chose s'était produite. Une chose que même moi n'avais pas remarqué. Lorsque j’ai relâché toute ma haine, j’ai aussi relâché toute sa puissance. Tout autour de moi, le sol, les bâtiments étaient congelés, ainsi que ces ennemis... Ainsi que Miko.... Sans même en prendre conscience, je me levai et frappai chaque ennemi de toutes mes forces afin de les anéantir dans leurs écrins de glace. Ils étaient tous littéralement en morceaux. Les villageois se ruèrent autour de la scène macabre, vociférant, pestant contre moi. Sans même un mot, je suis repartie dans le sanctuaire de ma défunte femme, sans même avoir eu le temps de récupérer son corps.

Des jours entiers à rester inerte, morte, vidée de tous sentiments. C'est là que je retrouvais un foulard qu'elle portait fréquemment. Son odeur était encore dessus, ce qui me plongeait encore plus dans les méandres de la mort. Mais... cette odeur... Elle m'avait rappelé les mots de Miko après sa mort, qui résonnaient dans ma tête. « La venger » et c'est ce que j’allais faire, et pas seulement. Je me fis la promesse de venger Miko, d'exterminer le monde de cette menace qu'étaient les forces armées et que cela ne reproduise plus pour aucune autre personne. 
Désormais aussi noire que les ténèbres dans mon cœur, je m'entraînai pendant des mois pour contrôler mon pouvoir. Au bout d'un certain temps,  j’étais prête et décidais de sortir du sanctuaire. Mon objectif était d'annihiler les villages et les grands chefs qui prônaient la guerre, mais pour cela, il me faudrait des alliées, car seule, je le savais, l'objectif ne pourrait être réalisé. 

Je rigolais, car au final, ce nom de famille me convenait très bien. Yokai Yumi, la douce meurtrière. 
Exlude :

Prénom ou surnom : Joisu
Comment avez-vous connu le forum : Par l admin
Est-ce un DC ? : non
Avez-vous bien lu le règlement ? : Oui[/color]
Yokai Yumi
Yokai Yumi

Messages : 12
Date d'inscription : 21/09/2019

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Message par Admin Sam 28 Sep - 21:12

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Messages : 52
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